U.S.A. – Mexico border: crossing over anyway //// États-Unis – Mexique : par-delà les murs

Border Field State Park, Californie.  A une quinzaine de kilomètres au sud des plages fréquentées de San Diego, le parc est désert. Pas de baigneurs, peu de promeneurs. De l'autre côté de la triple barrière, Playas de Tijuana, un quartier cossu de la ville mexicaine, prisé pour sa plage. (© Martin Beaulieu)

Over one-third of the 2000-mile-long border between the U.S.A. and Mexico stands a wall. Barbwire, cameras, mesh, concrete… The many means employed by the “northern neighbor” to secure the border. In 2009 more than $50 billions had been invested by the American government to counter illegal entries. Yet, the height of the wall seems matched only by the determination of those trying to cross. From Tijuana to Brownsville, stories of misunderstanding, fear and divisions mark the path for those whom the wall is a daily reality. No matter what their beliefs. Some fight to defend a territory against an immigration they deem threatening. Others to assist hundreds of thousands of people who illegally walk the hostile migratory roads every year. All along the line in Mexico stand those who try to make it to the “American dream”. In the U.S.A., those who try to survive into a reality that has little to do with a dream. //// Sur un peu plus du tiers des 3200 km de frontière qui séparent le Mexique des États-Unis, un mur. Barbelés, caméras, grillage, béton… Autant de moyens pris par le « voisin du nord » pour renforcer la frontière. En 2009 les dépenses du gouvernement américain pour contrer les entrées illégales dépassaient les 50 milliards de dollars. Mais l’ampleur des moyens déployés ne semble avoir d’égal que la détermination de qui a décidé de traverser. De Tijuana à Brownsville les histoires au goût d’incompréhension, de peurs et de divisions jalonnent le chemin parcouru le long de la frontière, à la rencontre de ceux pour qui le mur est une inévitable réalité quotidienne. Certains se battent face à une immigration jugée menaçante. D’autres pour porter assistance aux centaines de milliers de clandestins qui empruntent chaque année des chemins migratoires dangereux. Le long de la frontière en terre mexicaine, il y a ceux qui attendent de passer clandestinement vers « le rêve américain ». De l’autre côté, ceux qui tentent de survivre dans un quotidien souvent bien loin du rêve.

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Haiti after earthquake: reminiscences //// Haïti au lendemain du séisme : réminiscences

Haiti seism, Port-au-Prince / Martin Beaulieu - AvidMonkeys

January 12th 2010, earthquake in Haiti. 15 miles away from the epicentre, Port-au-Prince is devastated. These photographs were taken between January 15th and 21st. They are to what remains… //// 12 Janvier 2010, tremblement de terre en Haïti. À 25 km de l’épicentre, Port-au-Prince est ravagée. Ces photographies ont été prises entre le 15 et le 21 janvier. Regard sur >>

Survival in Kivu displaced people camps //// Survivre dans les camps de déplacés du Kivu

Democratic Republic of Congo 2009 / Martin Beaulieu - AvidMonkeys

Democratic Republic of Congo, September 2009: life in displaced and refugees people camps in North Kivu. This was an assignment for Doctors Without Borders, for their “Condition: Critical” campaign. //// République Démocratique du Congo, septembre 2009: la vie dans les camps de déplacés et réfugiés du Nord Kivu. Ce projet a été réalisé en collaboration avec Médecins Sans Frontières pour >>

Aids in Mozambique: shattering taboos //// Sida au Mozambique : du silence à la parole

Aids in Mozambique: shattering taboos / Martin Beaulieu - AvidMonkeys

As Aids baffling statistics persist, an attempt to grasp, through photography, the daily lives of those touched by the disease remains necessary. To avoid the clean, sterilized front or the crushing impotence often felt through the unbearable imagery, and rather to capture the full complexity of suffering, hope and life in which dignity itself is at stake. Literally, Aids epidemic >>